Littérature, blogs, médias sociaux - Mathyas propose de discuter des blogues, des réseaux sociaux et de leur proximité avec l'acte d'écrire, de faire de la littérature. Si son nouveau roman, le grad livre des fous, est une fiction plutôt éloignée de son existence, son premier, d'où viens-tu erger, est un roman d'autofiction, dont la première mouture, écrite chronologiquement sur Internet de 2003 à 2004, était un blogue, avant d''être entièrement ré-écrit entre 2004 et 2006 avant sa publication chez Leméac.

Il racontera sa propore expérience de publication sur Internet, et questionnera les liens entre la littérature et la médiatisation de soi. La deuxième partie de sa conférence se veut exploratoire, elle questionne plus qu'elle expose, et serait idéalement interactive. Il propose donc à tous les blogueurs, gazouilleurs, surfeurs, férus de médias sociaux, de collaborer à celle-ci, en réoindant aux interrogations suivantes, sous forme d'articles, de commentaires, de tweet;.. ou en personne lors de la conférence.

- Baudelaire aurait-il eu un blog? - Le clavardage « cybersexe »: fin de la littérature érotique? Prolongement de la littérature érotique? Rien à voir avec la littérature érotique? - Blogs et vampirisation: l'écrivain qui dévore des blogues pour s'en inspirer est-il un voleur? Suit-il sa vocation tout simplement? Livrer sa vie à tous sur un logue est-il un geste open source / copy left? - La transfiguration de soi, la mise en scène de soi, la mythomanie en ligne: pathologies? Ecarts de la normalité? Ou simple geste propre à tous les écrivains, depuis longtemps avant les blogs? - faut-il pendre ou lapider les publicitaires qui inventent des blogues pour faire du « inbound marketing »? - Peut-on bloguer hors du je? Pourquoi Facebook interdit, dans ses conditions d'utilisation, de bloguer sur une autre identité que son identité civique réelle? - Réputation On line: est-il inéluctable qaue nous soyons inhibés, surveillés, prudents, sur Internet, comme dans la vie publique? - Raconter une histoire calomnieuse sur sa voisine en préservant son anonymat est il un acte calomnieux, répréhensible? Un exercice de souveraineté légitime?